12 octobre 2020.
En ce lundi matin a lieu un workshop de Design Thinking dans les locaux d’Underside, à Gosselies. Le client de ce jour ? EASI, notre partenaire depuis quelques mois déjà. Il s’agit de notre dernier workshop qui portera sur la phase de prototyping, où nous allons commencer à réellement voir à quoi ressemblera le projet. La partie théorique est terminée, la pratique prend la relève. On attrape de grandes feuilles, des post-its de couleurs et des feutres. On se penche sur les idées, on réfléchit aux fonctionnalités. On trace un cadre, on écrit des mots.
Et ça prend forme.
Et les étapes ?
Dans un article précédent, nous avions parlé du Design Thinking en général. En quoi il consiste, ce qu’il permet d’obtenir. Aujourd’hui, nous allons rentrer un peu plus dans le détail du sujet et découvrir les quelques étapes qui constituent cette solution très appréciée chez Underside et par lesquelles EASI est passée.
La phase empathique est la première partie du plan. C’est une phase de divergence. Ensemble, coachs et clients se posent autour d’une table. On écoute, on discute, on définit les besoins et les attentes de chacun. On définit le contexte du projet. Chacun parle de sa propre expérience et exprime ses objectifs. Pour cette première partie, il est aussi important de connaître les besoins ainsi que les attentes de l’utilisateur final, sa présence au workshop est d’ailleurs une plus-value intéressante. Afin de pouvoir concevoir au mieux la future solution, il faut que chacun se sente écouté et puisse apporter son point de vue. C’est important de définir ce contexte et d’avoir une bonne compréhension de la situation actuelle, afin que les idées qui ressortiront de la phase d’idéation répondent à de réels besoins.
Lorsque les discussions atteignent un degré plus précis, lorsque l’on se rend mieux compte de ce dont le client a réellement besoin, on va clarifier la question en la faisant commencer par « quelles seraient toutes les manières de… ? », afin d’identifier ce à quoi nous souhaitons répondre, l’objectif que nous voulons atteindre. Les idées se précisent, les besoins se concrétisent. On est alors dans une phase de convergence. Afin d’arriver à une clarification de la question optimale et après le partage des idées de chacun, il faut que cela réponde à plusieurs critères. La question doit être formulée de manière positive, il faut qu’elle soit ambitieuse, motivante et émotionnelle.
Dans un troisième temps, vient la création et la génération d’idées. Chacun partage son point de vue. Des idées fusent, des solutions naissent. On explore l’avis de chacun, on débat au travers de l’exercice des chapeaux de Bono. De nombreux outils sont alors présents pour challenger les participants. Sous forme de jeux, de discussions, de partages. On répond à la question de la phase précédente en identifiant le plus d’idées différentes possible. On est donc dans une phase de divergence qui sera suivie d’une phase de convergence où toutes les idées seront classées dans des « idea boxes » afin de les prioriser et de mieux s’y retrouver.
Une fois cette idéation réalisée, on arrive au prototyping. Cette phase que l’on aborde en ce lundi 12 octobre. On matérialise visuellement et physiquement ce dont on a discuté plus tôt. On crée des maquettes grâce à des « Lego », des feuilles blanches, des marqueurs, des post-its. On écrit, on efface, on recommence et on se met à la place de l’utilisateur final. On réfléchit au design, on parle des fonctionnalités indispensables, nécessaires et utiles. On y met du sien et on observe son projet prendre tout doucement forme. On définit le MVP, le produit minimum viable, qui est le produit dans son état minimum pour pouvoir être lancé sur le marché et être mis entre les mains des utilisateurs afin d’être testé. Cela permet aussi d’éviter de se lancer dans un développement de plusieurs années et de pouvoir faire pivoter le projet si nécessaire.
Une dernière étape est alors nécessaire pour récolter les feedbacks des utilisateurs. On fait tester le MVP pour se rendre compte de la pertinence de son projet. On est dans le testing. On teste son projet, on l’améliore si besoin. On adapte quelques points, et on le fait tester à nouveau. On récupère ce feedback pour continuellement faire évoluer la solution.
L’avantage de cette méthode est qu’elle est itérative. Le but du Design Thinking est d’itérer, d’être flexible et de pouvoir passer d’une étape à l’autre très facilement. On pourrait par exemple, lors du testing, repasser par une phase d’idéation afin de trouver des solutions aux besoins remontés par les testeurs.
L’objectif étant d’être dans une démarche d’amélioration continue et de sans cesse faire évoluer son produit.
EASI
Nous sommes heureux et fiers d’avoir participé à la réalisation de ces workshops avec notre partenaire EASI, pour ce super projet qui s’apprête à voir le jour. Nous avons hâte de le voir aboutir.
A bientôt,
Romane d’Underside. 🐚
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